Les Ecoles supérieures contribuent à la forte croissance du Registre ES

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La sécurité, l'authenticité et la transparence sont des valeurs qui prennent de plus en plus d'importance dans notre ère trépidante. Ce sont les facteurs de succès du Registre ES, le seul répertoire national des diplômes ES. Depuis cette année, les Ecoles supérieures peuvent également y contribuer.

Si vous cliquez sur https://www.odec.ch/fr/registre-es, vous serez surpris : le Registre ES affiche plus de 3'600 enregistrements, alors qu'il n'en contenait même pas 3'300 en début d'année. Non seulement des personnes individuelles ont contribué à cette forte croissance, mais également des groupes : en effet, les Ecoles supérieures ont profité de la nouvelle possibilité d'offrir à leurs diplômants d'être enregistrés dans le Registre. Ce Registre donne aux personnes intéressées telles que les employeurs la possibilité de vérifier l’existence et l’authenticité des diplômes. Une copie de tous les diplômes enregistrés est déposée au Secrétariat ODEC - les diplômés ES peuvent ainsi en demander une copie papier ou un document PDF. A titre de service encore, l'ODEC garde ces diplômes et leurs traces jusqu'à révocation.

La Confédération n'en voit pas la nécessité

L'enregistrement de base au Registre ES coûte 200 CHF pour les personnes qui ne sont pas membres actifs de l'ODEC. À compter de cette année, celles-ci deviennent alors automatiquement "membre du Registre" de l'association ODEC. Enregistrer d'autres diplômes est payant. Pour les membres actifs de l'ODEC, l'enregistrement de base coûte 60 CHF, et les diplômes ultérieurs peuvent être enregistrés gratuitement. L'enregistrement des diplômés d'IBZ est gratuit depuis juin 2018 - avec ce cadeau, l'Ecole supérieure IBZ veut féliciter ses diplômés et contribuer au niveau ES. L’IBZ est la première Ecole à promouvoir ainsi le Registre ES; l'Ecole supérieure en économie HFW "Höhere Fachschule für Wirtschaft" de Schaffhouse a également pris le train en marche. D'autres écoles ont décidé d'utiliser dès 2019 cette nouvelle offre. Marcel Bollier est convaincu que le Registre renforce le titre ES, bien qu'un répertoire fédéral aurait été préférable : "L'objectif final est d'avoir un registre fédéral central des diplômes ES", a déclaré le directeur de l'IBZ. Le même avis est partagé par Urs Gassmann, directeur de l'ODEC : "Nous avions déjà proposé à la Confédération, au moment de lancer ce Registre officiel, de le faire en son nom. Malheureusement, cela n’a pas été souhaité". La raison reçue était qu'il n'y avait pas de besoin. Cependant, 3'600 diplômés ES voient les choses autrement. Et sur les 180 diplômants IBZ actuels, et enregistrés, personne ne s'est désinscrit".